Comme chaque année, l’octroi d’une case publicitaire a nécessité d’intenses tractations entre l’organisateur du Super Bowl – la National Football League (NFL) -, le diffuseur de l’événement – la FOX cette année – et les annonceurs potentiels.
Si l’année dernière les annonceurs avaient dû débourser pas moins de 5 millions de dollars (4,65 millions d’euros) par spot publicitaire de 30 secondes, il semble que ce chiffre soit resté relativement stable pour l’édition 2017.
Mais ce frein à l’inflation constaté au cours de la dernière décennie ne devrait pas pour autant être synonyme d’une stagnation ou d’une baisse de revenus, bien au contrairement.
Le nombre d’annonceurs présents cette année et surtout la fin du Super Bowl après prolongation – une première dans l’histoire de l’événement – devraient aboutir à des recettes publicitaires d’un montant record pour l’édition 2017.
Ainsi, selon les informations du site spécialisé « iSport.TV », la FOX a mis à disposition des 65 annonceurs – dont Amazon, Marvel, Samsung, etc… – pas moins de 104 espaces publicitaires tout au long de la soirée. D’une durée totale de moins de 50 minutes, ces spots auraient généré quelques 509,6 millions de dollars de recettes (474,49 millions d’euros).
A titre de comparaison, au début de l’année 2012, le magazine « Forbes » avait réalisé une compilation des plus hauts niveaux de recettes enregistrés jusqu’alors.
Il ressortait de cette enquête que le Super Bowl organisé en 2012 avait rapporté 245 millions de dollars de recettes publicitaires (228,1 millions d’euros), soit plus que l’édition 2009 qui avait amassé 204 millions de dollars (189,9 millions d’euros), et encore davantage que l’édition 2011 qui avait engendré 195 millions de dollars (181,5 millions d’euros).